Lettre ouverte à Michel Urvoy
Michel Urvoy,
Alors que vous écriviez un éditorial intéressant, dans le Ouest France daté du 15 septembre 2010, sur les dérives du pouvoir en place et des soi-disant oppositions, vous osez remettre de l'avant un faux problème, celui de la dette publique de la France.
3 janvier 1973
La dette de notre pays n'est pas le fruit de trop de retraite, de sécurité sociale ou encore de trop de fonctionnaires. La dette de la France est le fruit de l'usure des banques exercée sur la France depuis l'adoption par Giscard et Pompidou de la loi du 3 janvier 1973.
Ce ne sont pas les retraites, ni la sécurité sociale qui doivent être réformées en profondeur mais le système financier qui pille l'économie physique de notre pays.
La politique doit reprendre le pas !
Nous devons sortir de ce système fou, nous devons sortir de la finance folle. Le bateau coule, on ne peut plus le sauver, pas la peine de s’y accrocher sous peine de sombrer avec lui. Nous devons plutôt savoir comment nous allons sortir de ce bateau qui coule.
Depuis la fin des années 60 avec le découplage de l'or et du dollar, et la fin du crédit public productif, la classe politique s'est mise en état de soumission volontaire aux intérêts de la grande finance.
Le Glass Steagall
Nous devons savoir comment organiser la banqueroute du système sans plonger dans le chaos ! Le système est mort, il faut le changer ! Nous pouvons mettre fin à l'économie fictive, à la spéculation et réorienter l'argent dans l'économie physique avec la loi de séparation des banques de dépôt et des banques d'affaires. C'était le cas en France avant les lois de modernisation de la finance en 1984 sous Mitterrand et Delors.
Deuxièmement; nous devons redonner la possibilité au pouvoir politique de battre monnaie à travers la banque de France et le Crédit Public Productif afin de financer de grands projets d’infrastructures, afin de remettre la population au travail et de préparer le monde de demain.
Cordialement,
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