Journal intime 8
Bernard Maris, Lundi 27 Avril 2009
Michel Rocard, le meilleur, le digne fils de Mendès. Dans GQ, Beigbeder (Frédéric) fait un de lui un extraordinaire itw. Michel a compris l’essence de la crise financière : le système est madoffisé jusqu’au trognon (il ne le dit pas exactement comme ça). En fait, la crise financière est une vaste chaîne de Ponzi à l’échelle mondiale. Il fallait de plus en plus de cons (des types qui croyaient à la bourse, aux fonds de pension, aux placements mirobolants proposés par Bouton) pour payer les cons entrés précédemment dans la chaîne. Quand on n’a plus eu de cons, on est allé chercher les noirs : ça a donné les subprimes. Comme après les noirs il n’y avait plus rien à endoffer (il ne le dit pas exactement comme ça) le système s’est cassé la gueule.
Le système était donc fondé sur une hypothèse haussière : tout allait toujours augmenter. En plus – et là, Michel a touché un point extraordinaire – il fallait assurer tous ces crédits pourris, ça à donné les crédits dérivés (la bombe des 60000 milliards de CDS sur laquelle on est assis et qui va bientôt péter), mais les crédit dérivés coûtent, et pour que globalement les crédits dérivés rapportent (suivez le génial michéloïde raisonnement), il fallait que les crédits dérivés pariant sur les hausses soit plus nombreux que ceux pariant sur les baisses, donc que le système soit globalement haussier, cqfd, tu l’as dit Mimi. (voir içi)
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