Les banques centrales dansent sur le volcan
Après l'éclatement de la crise financière en 2007, au lieu d'opter pour la solution proposée par Lyndon LaRouche dans sa « Loi de protection des propriétaires et des banques accréditées », les Etats-Unis et les autres pays du G20 ont décidé de créer plus de dettes – ce pour sortir de la crise de la dette ! Aujourd’hui, cette bulle éclate à son tour, comme LaRouche l’avait prévu début juillet. Dans un nouvel écrit intitulé « Argent ou crédit », il évoque l'effondrement en cours : « Cela s'est produit comme je l'avais prévu, en un laps de temps relativement court. C'est arrivé dans les derniers jours ouvrés de la semaine dernière [soit du 16 août]. » Cela s’est produit aux Etats-Unis parce que le gouvernement n’a rien fait de ce qu’il aurait dû faire depuis 2007. Par conséquent, le système monétaire mondial est sur le point d'entrer dans une phase d'effondrement hyperinflationniste. « J'avais averti en juillet 2007 qu'il fallait empêcher l'effondrement. Maintenant, quelle que soit la forme de prévention à prendre, aucun retard n’est tolérable. On ne pourra pas s'en sortir tant que l’on n’aura pas écarté du pouvoir le président Obama, du jour au lendemain, en toute sécurité et de manière pacifique. Il y a une semaine environ, la cabale autour de ce Président a déjà déclenché une hyperinflation globale infernale. Nous devons éteindre immédiatement cet incendie, ou alors il sera trop tard pour empêcher le nouvel holocauste s'abattant sur notre planète. »
Comme pour témoigner du danger, les chiffres du marché immobilier américain font apparaître une chute de 27,2 % des ventes de logements en juillet, en base annuelle, signalant l'écroulement de la pyramide des titres adossés aux crédits hypothécaires. En même temps, la crise de l'euro s'affirme, avec une hausse des coûts d'emprunt et d'assurance pour tous les pays du « Club Med », plus l'Irlande.
Face à cette réalité, les directeurs de banques centrales intensifient les mesures hyperinflationnistes tant décriées par LaRouche. Lors de la réunion annuelle de la Réserve fédérale à Jackson Hole, dans le Colorado, le 27 août, le directeur de la Fed Ben Bernanke a annoncé le recours à des « moyens non conventionnels » pour assurer l'expansion monétaire, tandis le chef de la BCE Jean-Claude Trichet confirme de son côté que sa banque est prête à appliquer des « mesures hors standard ». En outre, pour la première fois, on a admis que les banques centrales discutent de la possibilité de provoquer délibérément l'inflation. C'est ainsi que M. Trichet a évoqué « une suggestion récurrente » pour faire face à la dette, à savoir « la création de l'inflation surprise ». Si cette option a été officiellement rejetée pour l'instant, Bernanke a fait savoir que parmi les options « non conventionnelles » envisageables à l'avenir figure « un accroissement des objectifs d'inflation ».
Néanmoins, une opposition obstinée se fait entendre au sein de la Réserve fédérale. Selon le Wall Street Journal du 25 août, la réunion du Federal Open Market Committee le 10 août, où il a été décidé d'acheter des centaines de milliards de dollars de bons du Trésor, a été la plus controversée depuis les plus de quatre ans que Bernanke fait office de président. Si Thomas Hoenig, de la Fed du Kansas, a finalement été le seul à voter contre, le WSJ croit savoir que non moins de sept des dix-sept membres du Comité ont exprimé de sérieuses réserves. En fait, selon Lyndon LaRouche, « la rupture est intervenue il y a plusieurs semaines », et à Jackson Hole, on a vu des signes que les cercles initiés savent bien, « au-delà du charabia des statistiques, que ce système s'écroule à une vitesse inouïe ».
Hoenig, de même que son homologue de la Fed de Dallas, Richard Fisher, qui a exprimé des doutes sur la politique de Bernanke lors d'une interview à Fox Business News le 24 août, soutiennent un nouveau Glass-Steagall et ont également appuyé les efforts de la sénatrice Blanche Lincoln en vue de réguler les produits dérivés.
Nessun commento:
Posta un commento