La Fed est une bad bank hyperinflationniste !
11 avril 2011 (Nouvelle Solidarité) – Pour la première fois depuis qu’il est entré en dissidence avec la politique de Ben Bernanke, le président de la Réserve fédérale de Kansas City Thomas Hoenig a accusé la politique d’émission monétaire de la Fed (QEII) d’être directement responsable de la hausse des prix mondiaux. C’est Bloomberg News qui rapporte ses propos :
« La politique monétaire ’très accommodante’ de la Réserve fédérale est en partie responsable de la hausse rapide des prix des matières premières dans le monde, a déclaré le président de la Fed de Kansas City, Thomas Hoenig.
« "Une fois encore, il y a des signes que le monde accumule de nouveaux déséquilibres économiques et impulsions inflationnistes" (…). "Plus on maintiendra la politique actuelle, plus il est probable que ces pressions se formeront, et finiront par saper la croissance mondiale". »
L’agence d’information financière américaine a également publié la semaine dernière un graphique montrant la corrélation entre les variations de l’indice des prix et la mise en marche par Bernanke de la planche à billets. La hausse des matières premières et de l’inflation coïncide à chaque fois avec le lancement des plans QEI (rachat d’actifs toxiques) et QEII (rachat de bons du Trésor) ; la seule interruption dans cette hausse continue des prix survient à la fin de l’été 2010, lorsque la Fed a mis un terme au QEI, et juste avant le lancement du QEII.
Source : Bloomberg.com
De son côté, la Réserve fédérale de Saint Louis a publié ses statistiques de la base monétaire américaine, montrant une nette hausse pour le premier trimestre 2011, à un rythme aussi élevé que lors du premier round de la crise financière en 2008.
Source : St Louis Federal Reserve
Appelons un chat un chat : la Fed est une bad bank, tout comme la BCE qui a avalé actifs toxiques et obligations pourries tout en alimentant les banques grecques, irlandaises et espagnoles avec sa monnaie de singe. La question n’est pas de savoir « si » ce système va s’effondrer, mais plutôt « quand ». Il y a alors deux choix qui s’offrent à nous : attendre de subir le chaos, ou organiser une faillite civilisée du système financier sur la base de la souveraineté des peuples.
Nessun commento:
Posta un commento